Merci à News Book et aux Editions Métailié pour ce partenariat!

Quatrième de couverture:

Elle devait s'apper Malvarrosa mais,à cause d'une erreur de l'officier de l'état civil ou parce que son écervelé de père était trop soûl en allant la déclarer, elle finit par s'appeler Malarrosa.

Cette petite fille marquée par le destin dès sa naissance accompagne son père dans les bouges où se déroulent ses parties de cartes et parcourt avec lui les hameaux environnants au gré des rencontres pugilistiques entre oliverio et les "champions" locaux.

Elle vit au milieu de personnages hauts en couleur, campés ave cune truculence toujours teintée de tendresse: Saladino, père irresponsable et joueur poursuivi par la guigne, Oliverio Trébol dit Tristesburnes, le gros bras au coeur tendre, sans oublier Isolina del Carmen Orozco Valverde, l'institutrice d'âge canonique qui ne désespère pas de ramener tout ce beau monde dans le droit chemin.

Au fil des mois, ses vêtements masculins ne peuvent plus dissimuler les rondeurs naissantes de Malarrosa. Alors, avec une lucidité et une détermination extraordinaires, ce sera elle qui, pour la première fois, décidera de son destin.

Fidèle à sa vocation de chantre du désert et de l'épopée du salpêtre, Hernan Rivera Letelier a choisi pour toile de fond l'agonie de Yungay, un de ces innombrables villages du Nord qui ont disparu comme autant de mirages.

Mon avis:

Quand ce partenariat a été proposé par News Book, le résumé m'a séduite et je me suis dit: "chouette, un petit voyage en Amérique du Sud" (parce que j'aime cette région du monde). Au premier coup d'oeil la couverture ne m'a pas semblé très joyeuse mais le résumé me plaisait, alors hop, j'ai postulé... et j'ai été retenue!

J'ai reçu mon exemplaire la semaine dernière et oui, je l'avoue, la couverture m'a un peu rebutée... Les oiseaux c'est sympa, mais à part quelques lignes du roman qui y font référence, je ne vois pas trop le rapport avec le titre et le livre. En plus, leurs couleurs sont ternes... donc un mauvais point pour moi qui aime ce qui est coloré et vivant!

Parlons du récit...

Tout au long du roman, on découvre le destin de Malarrosa, petite fille qui n'est peut-être pas née "au bon endroit". La pauvreté et le malheur sont omniprésents, me mettant presque mal à l'aise. La fin est tragique à mon sens... Malarrosa fait des choix que j'ai espéré tout au long du roman ne pas voir arriver.

Je trouve que son personnage est trop éteint dans le récit, trop d'importance est donnée aux personnages "secondaires"... Je reste sur ma faim!

J'avoue que j'ai un peu du me forcer pour ne pas abandonner ce livre... Pourquoi???

Le style est lourd, certaines phrases semblent ne jamais se terminer, sans parler des certaines descriptions! Les noms des personnages sont durs à lire et leurs surnoms sont vulgaires! Je m'attendais à plus de poésie, plus de douceur dans un récit qui nous vient du Chili où le soleil brille... Mais pour moi, il s'est révélé piquant et frustrant!

Je ne garderai pas un souvenir immortel de ce récit... dommage!

Phrase choisie:

"Le ciel du désert, haut, diaphane,explicite, est une éclatante célébration d'étoiles magnifiées par l'obscurité qui prétend les voiler; des étoiles qui font briller et resplendir leur lumière naissante, de toutes les tailles et luminosités, étoles proches ou lointaines, étoiles inaccessibles, belles comme des lanternes de papier, fixes comme des prunelles de chat ou clignotantes comme les yeux des lézards; étoiles baptisées ou sans nom, étoiles mortes, étoiles froides comme le givre, ardentes comme des braises, mystérieuses comme des feux follets; étoiles formant des croix, des voies, des constellations, un univers scintillant et mystérieux de corps célestes - astres, nébuleuses, soleils et planètes, aérolithes - réunis en grappes, là, à deux doigts de son ivresse." (p27)