• Ni chair ni sang - Ruth Rendell

    Quatrième de couverture:

     En cherchant des truffes avec son chien, un homme découvre des restes humains ensevelis. L'autopsie révèle qu'il s'agit d'un homme mort depuis une dizaine d'années, mais rien ne permet de déterminer son identité ou la cuase du décès. L'inspecteur Wexford et son équipe se trouvent confrontés à un défi de taille quand ils découvrent la liste impressionnante des personnes disparues durant cette période. Leur tâche se complique lorsqu'un second corps est retrouvé sur le même site. Pour savoir si les deux affaires sont liées, l'inspecteur Wexford doit explorer le passé d'une petite communauté fermée, où chacun garde jalousement ses secrets et où les gens disparaissent sans traces, ni chair, ni sang...

    Mon avis:

     Le titre et la couverture ont tout de suite attiré mon regard. A la lecture du résumé, je me suis dis pourquoi pas?

    Après lecture, je pense que, même si c'est un bon petit thriller comme je les aime, je ne garderai pas un souvenir impérissable et n'aurai certainement pas l'envie de relire ce récit.

    Le style est bon et fluide mais de trop nombreux personnages viennent nous embrouiller l'esprit et parasitent l'intrigue. Ce qui ne m'a pas empêchée, dès le milieu du roman d'avoir résolu l'énigme! L'auteur tente également de développer un second sujet dans le livre, l'excision féminine, mais cela n'a aucun rapport avec l'intrigue et même si c'est un sujet qui me touche sincèrement, je ne vois pas ce qu'il vient faire dans cette histoire. Les 2-3 petits chapitres( sur la trentaine que le livre en compte) qui traitent de ce sujet meublent le récit mais n'y apportent aucun plus. Dommage, c'est un sujet intéressant et poignant qui pourrait être plus développé, mais pas de ce cadre.

    Je n'ai pas pu m'identifier aux personnages, je n'ai été touchée par personne... bref, je n'ai pas grand chose à vous dire! A lire quand on a un peu de temps ou sur la plage selon moi. Ce n'est pas un mauvais thriller, mais ce n'est pas mon préféré non plus!


    votre commentaire
  • Après avoir tant attendu ce roman, mon tour de lecture est ENFIN arrivé à la bibliothèque! C'est que je m'impatientais moi, après n'avoir lu que des éloges positives...

    Quatrième de couverture:

     "Je me demande comment cet ouvrage est arrivé à Guernesey. Peut-être les livres possèdent-ils un instinct de préservation secret qui les guide jusqu'à leur lecteur  idéal..."

    Janvier 1946. Tandis que Londres se relève douloureusement de la guerre, Juliet, jeune écrivain, cherche un sujet pour son prochain roman. Comment pourrait-elle imaginer que la lettre d'un inconnu, natif de l'île de Guernesey, va le lui fournir? Au fil de ses échanges avec son nouveau correspondant, Juliet pénètre un monde insoupçonné, délicieusement excentrique; celui d'un club de lecture au nom étrange inventé pour tromper l'occupant allemand: le "Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates". De lettre en lettre, Juliet découvre l'histoire d'une petite communauté débordante de charme, d'humour, d'humanité. Et puis vient le jour où, à son tour, elle se rend à Guernesey...

    Fantasque, drôle, tendre et incroyablement attachant... Bienvenue dans Le Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates!

    Mon avis:

    Comme pour chaque livre "à succès" (oui oui, j'ai un peu de mal avec ces livres, souvent, ils me déçoivent!) j'ai d'abord lu le résumé et différentes critiques avant de le réserver à la bibliothèque. Mon tour lecture étant ENFIN arrivé, je me suis jetée sur ce roman...

     

    Quoi, c'est déjà fini?

     

    WAW! J'ai été totalement aspirée par cet échange de lettres... Je me suis tantôt vue à Londres, tantôt à Guernesey (que je ne connais pas du tout!). Sous ce format très différent du format d'écriture habituel d'un roman, se cache un bijou de la littérature contemporaine! Je crois que si je pouvais être écrivain, je serai une Juliet! Je m'imagine bien, une tasse fumante de thé à la main, ouvrir délicatement les lettres envoyées par ces charmants personnages flattés d'être associer à l'écriture d'un roman.

    J'ai particulièrement apprécié cette époque d'après-guerre, époque dont ma grand-mère m'a un peu parlé (elle s'est mariée à cette époque avec mon grand-père) et qui semblait la toucher. J'ai ressenti autant d'émotion  en lisant ce livre qu'en l'écoutant me raconter ces anecdotes!

    Les personnages sont attachants, émouvants, drôles, graves. Le sujet de l'occupation de l'île par les allemands est un sujet lourd, mais les différentes personnes qui écrivent à Juliet trouvent une merveilleuse façon d'en parler. On y découvre la bravoure des uns, la créativité des autres, l'amour et la passion qui peuvent réunir deux ennemis, ...

    Si je devais m'identifier à un personnage, ce serait... Elisabeth! Je n'en dirai pas plus, je ne veux pas en dire trop, je veux juste que vous lisiez cette oeuvre!

    Mon conseil? Jettez vous sur ce roman! Il vous fera passer un agréable moment, vous voyagerez et y découvrirez l'amitié née de la lecture!


    1 commentaire
  • Un tout grand merci à Priceminister et son opération "Les matchs de la rentrée littéraire" pour cette merveilleuse découverte!

    Vous découvrirez la page Priceminister dédiée à ce récit ICI!

    Quatrième de couverture:

    « La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire.

    La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence.

    Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. »

    Dans cette enquête éblouissante au cœur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis, ce sont toutes nos vies, nos failles et nos propres blessures que Delphine de Vigan déroule avec force.

     

    Mon avis:

     Très loin de mes lectures habituelles, ce récit m'a profondément touchée. N'ayant entendu que du positif sur l'écrit de Delphine de Vigan, quand j'ai vu que Priceminister proposait ce choix dans la liste de la rentrée littéraire, j'ai postulé pour cette lecture! J'ai appris très vite que j'avais été sélectionnée avec joie!

    Tout au long de son récit, Delphine de Vigan nous livre des détails, douloureux ou heureux, de la vie de sa maman: son enfance, ses frères, ses soeurs, sa relation douloureuse avec sa propre mère et son père, ses amours, sa difficulté à se sentir mère,... Elle nous livre, avec beaucoup de pudeur et de tendresse cette vie, qui ne l'a pas épargnée.

    Alors qu'elle écrit ce roman, Delphine de Vigan se questionne et se demande si elle ne va pas faire souffrir son entourage, sa soeur, les soeurs et frères de sa maman, en couchant sur le papier le ressenti, les passages joyeux et douloureux de la vie de sa maman. Elle se demande s'il est juste d'écrire des choses aussi difficiles. Elle nous pousse également à notre propre retranchement, à notre remise en question sur les petites choses de la vie... pas si "petites" que ça!

    Je pense que cette critique n'est pas du tout à la hauteur de ce roman! Oui, j'ai du mal à décrire ce moment livresque merveilleux... je l'admets! Si je peux vous donner un conseil c'est, dès que vous aurez l'occasion, de dévorer ce livre, qui concourt pour le prix Goncourt et a déjà reçu le prix Fnac!

     


    1 commentaire
  • La plume qui pleure - Dulac S. & Zia & Shantala C.B. & Paolini C. & Wiehn A.

    Un tout grand merci aux Agents littéraires pour cette belle découverte poétique!

    Quatrième de couverture:

    Cinq amis se sont réunis pour écrire ce recueil sans prétention grandiloquente. Juste des personnes ordinaires qui ont voulu essayer de réveiller la petite plume poétique qui sommeillait en eux. Chacun leur tour, ils ont donc aligné les vers au gré de leur inspiration, se dévoilant plus qu'ils ne l'avaient jamais fait, pour parler de leur vie, de leur histoire passée et de leurs espoirs pour le futur, avec une simplicité et une franchise désarmantes. Grâce à leur démarche, on se souvient que la poésie ouvre dans l'âme des portes à l'existence insoupçonnée.

    Mon avis:

    Il me semble délicat de juger des poèmes, personnels pour chaque auteur, et qui touchent chaque personne différemment. De plus, la poésie n'est pas le genre littéraire le plus lu et le plus critiqué. Ce reccueil a été écrit par plusieurs auteurs, ayant chacun vécu des expériences de vie différentes et personnelles. Selon l'auteur, j'ai eu plus ou moins des coups de coeur.  Il m'est difficile de critiquer chacun d'eux, alors, plutôt que de m'étendre en digressions, je vous livre le poème que j'ai préféré, qui m'a sincèrement touchée!

    Ferme les yeux

    (Zia)

     

    Fermer les yeux

    Pour me retrouver chez moi,

    Voir ces montagnes s'enfouir

    Et laisser place à mes merveilleuses plaines.

     

    Fermer les yeux,

    Et sentir le vent frais

    Caresser mon visage

    Et faire couler une larme de joie.

     

    Fermer les yeux,

    Et te voir apparaître devant moi,

    Entendre ton rire résonner dans mon esprit

    Et sentir ta peau si douce et tes bras si protecteurs.

     

    Ouvrir les yeux

    Pour laisser la réalité réapparaître,

    Un petit soupir naître,

    Et se dire: j'ai fait un rêve merveilleux.

     

     


    votre commentaire
  • 3096 jours - Natasha Kampusch

    Quatrième de couverture:

    Natascha Kampusch a vécu le pire : le 2 mars 1998, à l'âge de dix ans, elle est enlevée sur le chemin de l'école. Pendant 3096 jours, huit ans et demi, son bourreau, Wolfgang Priklopil, la garde prisonnière dans une cave d'environ cinq mètres carrés, près de Vienne.
    En août 2006, elle parvient à s'enfuir par ses propres moyens. Priklopil se suicide le jour même.
    Dans ce récit bouleversant, Natascha Kampusch révèle les circonstances de son enlèvement, le quotidien de sa captivité, sa terrible relation avec son ravisseur et la façon dont elle a réussi à survivre à cet enfer.
    Le témoignage unique d'une traversée de l'inimaginable par une jeune femme qui ne s'est jamais laissé briser.

    Mon avis:

    Difficile de critiquer un tel récit... A la fois bouleversant et poignant, ce témoignage ne peut que nous toucher.

    Natascha se livre à nous, nous raconte les 3096 longs terribles jours qu'elle a vécu avec son bourreau Wolfgang Priklopil. Elle raconte comment elle a pu survivre, éviter la mort chaque jour.

    De son enlèvement à sa libération, Natascha Kampusch raconte tout ou presque, gardant quelques morceaux de cette longue partie de sa vie pour elle, des moments douloureux. De la petite fille ronde enlevée, elle est devenue une jeune femme maigre et battue! Devenue femme, elle a endossé tous les métiers pour aider son bourreau, de l'ouvrier de chantier à la femme de ménage.

    Elle nous raconte comment elle a été décriée par la suite, car elle ne pouvait pas haïr Priklopil. Mais c'est simplement, parce qu'après toutes ces années, elle a souffert du syndrôme de Stochkolm.

    Je ne vous livre pas d'extraits du récit de Natascha car je pense qu'il vaut mieux découvrir soi-même ce dur écrit.

    Je vous recommande ce récit si vous aimez les témoignages touchants, les faits réels, et que vous souhaitez en connaître plus sur le calvaire vécu pour Natascha.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique